Encore inconnue il y a quelque temps, l’utilisation de la signature électronique fait aujourd’hui partie intégrante du quotidien de nombreux utilisateurs. Cette tendance s’est de plus en plus popularisée avec l’avènement de la crise sanitaire et les bouleversements qu’elle a engendrés. En effet, la pandémie a favorisé l’utilisation des moyens informatiques et parmi elles, la vulgarisation de la signature électronique, qui, entre autres avantages, permet de gagner beaucoup de temps.
Comment procéder à une signature électronique ?
En premier lieu, il convient de souligner que la signature électronique n’est pas une simple reproduction par image scannée d’une signature manuelle. La signature électronique évoquée ici est la transposition d’une signature manuelle sur un document numérique. Convenant parfaitement à tous les types de document, elle est une excellente alternative pour donner votre consentement ou autorisation sur un fichier numérisé. Concrètement, pour en savoir plus sur la signature électronique, une personne doit contacter un prestataire de service de confiance qui va en premier lieu se charger de confirmer l’identité de la personne ainsi que de la signature correspondante. Par la suite, à chaque fois que la personne devra signer quelque chose, il recevra un lien ou un hyperlien pour accéder à la page de signature. Enfin, pour terminer l’authentification, il y a confirmation de consentement et envoi d’un code avant de recevoir les documents signés.
Les signatures électroniques existantes
Parmi tous les différents types de signature électronique existants, le règlement eIDAS sur l’identification électronique en reconnaît trois.
Tout d’abord, la signature de base, appelé également signature simple, est utilisée dans le cas où il n’est pas nécessaire de confirmer l’identité de la personne. Cette signature peut ne pas être une représentation numérique d’une signature et pourrait même se résumer à l’apposition de votre nom sur un email.
Par la suite, on distingue la signature avancée qui constitue la base des signatures ayant une validité juridique. Ce procédé utilise la signature numérique et fait référence à la signature évoquée ci-dessus où le signataire utilise des données uniques garantissant le contrôle de l’utilisation de sa signature.
Enfin, la signature avancée qualifiée exige des signataires un certificat d’identité numérique et a valeur légale que les signatures conventionnelles manuscrites.
Une alternative pour gagner du temps
Outre la sécurité, le plus grand avantage procuré par la signature électronique est le gain de temps. En effet, la signature électronique a l’avantage d’être possible n’importe où tant que le signataire dispose d’une connexion et d’un moyen numérique. Cette possibilité épargne des déplacements inutiles que ce soit pour le signataire ou pour les autres. Ensuite, comme la signature électronique est possible numériquement, il n’y a plus besoin d’imprimer et de disposer des versions papiers qui peuvent se perdre ou être déchiré. En plus d’être plus écologique, cela permet de gagner le temps de l’impression, des copies, reliures… ainsi qu’une logistique lourde et des machines encombrantes. Enfin et non des moindres, en cas de signature de plusieurs exemplaires, la signature électronique est la meilleure alternative puisqu’elle peut nous éviter une pénible corvée.